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mercredi 15 mai 2013

Les maladies respiratoires des volailles



Étiologie :

Ces affections sont très fréquentes et d’origine très diverse :

A)-bactérienne :

 -le Coryza infectieux (hémophiles gallinarum) présentant une morbidité importante  mais avec peu de mortalité .Les sujets malades présentent un jetage séreux abondant, des éternuements, une toux, une dyspnée. On observe également une conjonctivite avec larmoiement et surtout un œdème facial important.

 -la Pasteurellose (pasteurella multocida) : Elle peut présenter de nombreuses formes. 

La forme suraiguë (très rapide), la plus redoutable des maladies aviaires, n'entraîne pratiquement aucun symptôme, des sujets en bon état sont retrouvés morts  en 24 h.

La forme respiratoire chronique est une des manifestations les plus fréquentes . 

Les signes de la maladie sont ceux d'un coryza, c'est à dire une sinusite (jetage, éternuements) et une trachéite (toux, râles). Une dyspnée peut être observée.

 Attention : Le diagnostic de cette maladie doit être confirmé par le laboratoire car elle ressemble à la peste aviaire.



B)-virale :

Les grippes  ou pestes aviaires (H1N1...), la maladie de Newcastle, la Laryngotrachéite infectieuse (herpès virus), la Bronchite infectieuse (coronavirus), la Variole aviaire (pox virus)

C)-mycoplasmique :

mycoplasma galliseptica : Les jeunes oiseaux de 4 à 8 semaines semblent être les plus sensibles.

Le diagnostic clinique est très difficile car les mycoplasmoses sont le plus souvent associées à d'autres maladies, en particulier virales et seul le diagnostic de laboratoire spécialisé pourrait le confirmer.


D)-fongique :
 

 l’Aspergillose : aspergillus fumigatus : «  la pneumopathie du poussin », mortelle en 24 h.



E)-parasitaire :


La  Syngamose, surtout chez le dindon, le faisan, la pintade…


Les expressions cliniques  n'étant pas toujours très caractéristiques, le diagnostic de la maladie doit être  souvent confirmé par une autopsie et des examens de laboratoire.


La prophylaxie repose sur la vaccination notamment pour les affections  d’origine virale .

Malheureusement les conditionnements sont prévus pour une vaccination de masse pour les élevages  industriels et ne sont pas adaptés à  une prévention vaccinale pour  quelques animaux comme c’est le cas dans les clubs d’aviculture ou chez les particuliers.

Les différents traitements :




A)-Le traitement allopathique :



 Il repose sur l’emploi d’antibiotiques notamment dans les affections bactériennes. Les tétracyclines sont couramment employées par les vétérinaires  et les spécialités sont nombreuses sur le marché.



 B)- phytothérapie :



Il peut être prescrit seul ou en complément  du traitement allopathique.

L’association  Echinacées et Extrait de pépins de pamplemousse (l’EPP)  sera prescrite  à la dose de 10  gouttes d’ Echinacea en EPS + 1 goutte d’EPP pour 2 kg de poids  vif /jour dans l’eau de boisson.

La griffe du chat (Uncaria tomentosa) a été utilisée avec succès dans la prévention de la grippe aviaire au cours de la dernière pandémie, notamment dans les élevages de volailles de la Bresse.



C)-homéopathie :

Selon les symptômes observés, il peut être prescrit  Euphrasia 4 CH (éternuements), Alium cepa 4 CH, (larmoiements) Hepar sulfur 4 CH (suppurations), Mercurius corrosivus 4 CH (ulcérations)…



D)-les Huiles Essentielles: (Dr Joëlle Robyns)

Elles peuvent aussi être prescrites et seront d’un grand secours notamment dans les maladies virales ou bactériennes.

 Plusieurs voies d’administration sont possibles, elles peuvent être utilisées ensemble ou séparément.

la voie orale :

Même si le gout des HE est fort, la poule possède moins de papilles gustatives que nous et mangera sans problème une bonne pâtée additionnée d’HE. Dans le cas d’une poule anorexique il suffira de les lui administrer pure ou diluée dans un peu d’huile végétale directement dans le bec.

la voie transcutanée :

Les HE ont la particularité de pénétrer rapidement au travers de la peau pour se retrouver dans tout l’organisme. Il faut parfois les diluer avec de l’huile végétale, celle de tournesol est la meilleure pour une action en profondeur. L’inconvénient de cette méthode est la réaction locale, irritation ou rougeur, qui peut survenir avec certains animaux fragiles ou en employant des HE non adaptées à une application cutanée (celles contenant beaucoup de phénol, d’aldehyde aromatique…)



la voie aérienne :



L’inhalation est la méthode la plus facile à mettre en œuvre, un simple bol d’eau chaude additionné de quelques gouttes d’HE. Celles-ci restent en surface mais sont rapidement emmenées avec les vapeurs d’eau, la respiration de l’animal assurant leur passage dans les cavités nasales, les sinus et les grosses bronches. Cette méthode ne convient pas pour les animaux en détresse respiratoire car elle encombre les bronches avec de l’eau.

L’aérosolthérapie
est alors la méthode de choix ! Elle consiste à pulvériser les HE grâce à de l’oxygène ou de l’air comprimé. Les HE sont alors transportées beaucoup plus profondément dans l’arbre bronchique directement sur le site de l’infection ! Tout comme l’inhalation, il suffit d’isoler l’animal dans une cage, ensuite fixer la tubulure et recouvrir le tout d’un linge. De nombreux modèles existent sur le marché certains à moins de 60€.



Quelles huiles essentielles utiliser ?




Celles qui sont antivirales, antibactiennes seront aussi antiparasitaires antifongiques, stimulantes immunitaires et tonifiantes !

Il faut éviter les HE irritantes, le meilleur choix se portera sur les HE contenant une forte proportion d’alcools. Pour compléter avec des HE expectorantes et mucolytiques, on choisira des HE contenant du 1,8 cinéole et une cétone douce.

L’HE d’eucalyptus radié et l’HE de ravintsara sont les 2 meilleures anti-infectieuses.

Associée en faible quantité à de l’eucalyptus mentholé, voici une synergie redoutable alliant toutes les actions recherchées (Inhalvet®)

Il est possible aussi d’utiliser l’HE de bois de rose surtout pour un animal fragile, l’HE de niaouli est excellente aussi. Les thyms à thujanol ou à linalol sont excellents mais chers.

Cette liste n’est pas exhaustive et beaucoup d’autres HE pourront être utilisées avec efficacité.

Plus de renseignements sur les huiles essentielles : le site du laboratoire Vet Essentiel : www.vetessentiel.com

samedi 4 mai 2013

Les inhalations : Dr J.Robyns vétérinaire

Administration des huiles essentielles
par voie atmosphérique



Quand vient le printemps ou l’automne, arrive aussi le temps des rhinites et des bronchites accompagnés de toux, d’éternuements, baisse de forme et d’appetit !!!

Bien sur, il faut parfois recourir aux incontournables antibiotiques mais si l’on ne souhaite pas les utiliser ou si l’on veut compléter leur action, l’inhalation d’huiles essentielles sera d’un grand secours!

Cette méthode appelée aussi fumigation, vieille de plusieurs millénaires, utilise les vertus thérapeutiques des huiles essentielles pour fluidifier, désinfecter et évacuer les sécrétions des muqueuses respiratoires atteintes.



Quel matériel?

Plutôt rudimentaire donc facile à mettre en place ! Un bol d’eau bouillante sur lequel on dépose quelques gouttes d’huiles essentielles. Celles-ci ne se mélangent pas à l’eau mais restent en surface, ce sont les vapeurs d’eau chaude qui vont transporter les molécules et les déposer en surface des muqueuses.

C’est donc un procédé qui ne permet pas d’accéder aux voies respiratoires profondes, comme les bronchioles ou les alvéoles, car l’eau est un élément lourd qui se dépose rapidement au contact des muqueuses respiratoires.

 Heureusement car introduire de l’eau dans les bronches d’un animal ayant des difficultés pour respirer n’est vraiment pas recommandé !



Pour quelles genres d’affections ?

Qu’elles soient d’origine virale ou bactérienne, ce sont celles touchant les cavités nasales, les sinus et les grosses bronches : coryza du chat ou de la poule, maladie respiratoire chronique du rat, toux de chenil du chien, grippe du furet ou du chinchilla…





Attention !

Il faut veiller à ce que l’animal  ne se brule pas ! il suffit par exemple de  le mettre  dans une cage, de laisser le bol à l’extérieur et recouvrir l’ensemble d’un linge. (photo 1 )

 





Quelles huiles essentielles utiliser ?



Pour la voie atmosphérique, on choisira des huiles essentielles antibactériennes, antivirales, expectorantes et mucolytiques. Elles ne devront évidemment pas irriter les muqueuses, Pour exemple, les huiles essentielles de ravintsara, d’eucalyptus radié, de sapin baumier, de pin sylvestre, de lavande, d’eucalyptus mentholé, de tea tree conviennent parfaitement.

On pourra ajouter des HE anti-inflammatoires comme par exemple les huiles essentielles de sapin baumier, d’Ylang Ylang, ou de tanaisie annuelle.



Combien d’huiles essentielles et en quelle proportion ?

Il est idéal de mélanger 3 à 5 HE. S’il y en a trop, l’activité des unes risque d’être masquée ou étouffée par les autres ou bien se retrouver en quantité insuffisante pour être efficace.

La proportion de chaque huile dans le mélange se fera en fonction des effets recherchés, des innocuités ou toxicités de chacune, mais aussi du savoir faire et de l’expérience du prescripteur.

Pour ne pas se tromper, l’inhalvet® est une préparation parfaitement adaptée pour lutter contre les affections respiratoires du chien, du chat mais aussi des NAC.



Combien de temps ?

En principe, les séances durent 15 à 20 minutes, à raison de 2 voire 3 fois par jour pendant 1 semaine.





Mais encore ?

Il est possible d’appliquer l’inhalvet® sous forme de spot-on, c’est à dire directement sur la peau de l’animal malade, de préférence sur une zone impossible à lécher. Les huiles essentielles ont la faculté de passer rapidement la barrière cutanée pour se retrouver dans l’organisme.

Une autre voie atmosphérique d’administration des huiles essentielles est possible et sera détaillée lors d’une prochaine publication : l’aérosolthérapie …à suivre donc !


A propos de la toxicité des huiles essentielles chez le chat : Correspondance avec un des vétérinaires du labo VET Essentiel (www.vetessentiel.com) :

bonsoir cher confrère,

Concernant la toxicité des huiles essentielles chez le chat, tout dépend du type d'huile essentielle, de la dose, de sa voie d'administration et aussi de la durée du traitement.
Son système hépatique ne possède pas l'enzyme necessaire à la "gluconoconjugaison" ce qui fait qu'il métabolise beaucoup plus lentement les HE
Ainsi, il est déconseillé de lui administrer des HE en grande quantité par voie orale.
Toutefois, j'ai eu d'excellents résultats sur un chat FIV avec notre "STIMUNVET" en lui administrant par voie orale 5 jours sur 7 pendant 3 semaines
De même notre "INHALVET" que nous utillisons depuis 2 ans en spot on sur des chats fatigués ou ayant un coryza n'a jamais montré d'effet toxique hormis de rare réaction locale (plutôt d'origine allergique)
Bien sur, les huiles essentielles étant très puissantes, dans le doute il vaut mieux appliquer le principe de précaution. C'est pourquoi nous avons élaboré une gamme de produits à base d'HE pour les vétérinaires qui n'ont pas ou peu de connaissance en huiles essentielles.

Joêlle Robyns, vétérinaire.

A propos des huiles essentielles chez le chat :

"Les chats sont très sensibles aux odeurs et il est parfois difficile de leur appliquer un produit 2 jours de suite. De plus, ils possèdent un organe particulier (l'organe de Jacobson)qui leur permet de détecter des molécules volatiles comme les phéromones. Le chat peut donc réagir de manière extrêmement forte au vu de la puissance olfactive des HE ( hyper salivation, fuite, régurgitation...).
Il faut donc toujours débuter avec une faible dose pour les habituer à l'odeur et ne pas saturer l'organe voméro-nasal.
Il ne faut leur faire avaler des HE qu'à très faible dose, car leur foie ne métabolise pas les terpènes ( pas de glucoronyl-transférase)".

Dr Joélle Robyns, vétérinaire

vendredi 3 mai 2013



L’aérosol thérapie :
 Qu’est-ce que c’est ?

C’est une technique qui consiste à pulvériser des particules solides ou liquides grâce à un gaz propulseur. Tout comme l’inhalation, on utilise la respiration de l’animal mais l’avantage de l’aérosol thérapie est qu’elle pénètre plus profondément dans l’arbre bronchique. En effet, l’eau utilisée dans l’inhalation est élément lourd qui se fixe rapidement aux premières muqueuses rencontrées (nasales, sinus, grosses bronches) et elle ne devrait pas être utilisée chez un animal en détresse respiratoire.
L’aérosol thérapie en revanche, utilise un mélange gazeux où seule la taille des particules détermine la profondeur d’introduction dans les poumons.
Une application bien connue est l’anesthésie gazeuse! Mais en humaine, les personnes atteintes d’asthme ou de mucoviscidose ont recours aussi à ce procédé.


quel intérêt ?

L'aérosol thérapie est utilisée pour différentes pathologies touchant les voies respiratoires, qu’elles soient d’origine infectieuse, inflammatoire ou allergique. Les huiles essentielles sont parfaitement indiquées et bénéfiques, cette thérapie permet d’en pulvériser un micro brouillard directement au contact de la zone atteinte: cavités nasales, sinus et tout l’arbre pulmonaire.
Le délai d’action est quasi immédiat et il n’y a pas de bio transformation, cela permet d’agir directement et rapidement sur le lieu de l’affection. L’aérosol thérapie est considérée comme un complément au traitement des affections respiratoire mais parfois, c’est le seul soin possible chez les animaux difficiles à manipuler.
 Associée au traitement classique ou en prévention, elle sera très efficace pour combattre le coryza du chat, de la poule, du lapin, la toux de chenil du chien, la CRD du rat, et de nombreux autres troubles respiratoires rencontrés chez nos animaux de compagnie.



Quel matériel ?

Ce sont des appareils électriques appelés nébulisateurs pneumiques. De nombreux modèles sont disponibles, mais le principe est toujours le même : un petit compresseur envoie de l’air comprimé jusqu’au réservoir contenant le mélange à propulser. L’air comprimé peut aussi être remplacé par de l’oxygène pour aider les animaux en détresse respiratoire.



Aérosolthérapie © Dr Joëlle ROBYNS pour Vet Essentiel
Il suffit de fixer le réservoir aux barreaux d’une cage et de recouvrir l’ensemble d’un linge. L’utilisation d’un plastique transparent permet de voir l’animal.









Il est aussi possible de les adapter aux cages d’oxygénothérapie. (photo 2)


Chat et Aérosols © Dr Joëlle ROBYNS pour Vet Essentiel



La durée d’une séance varie de 10 à 20mn, l’idéal étant de laisser l’animal respirer les brumes qui se sont accumulées dans la cage après l’arrêt de la pompe. La fréquence d’utilisation est fonction de la sévérité de l’affection et de l’amélioration obtenue, elle est généralement de 2 fois par jour pendant une semaine. Il est possible aussi de continuer les soins régulièrement à raison d’une à deux fois par semaine, ce qui est intéressant dans les affections chroniques.

Les chevaux aussi bénéficient de cette thérapie, grâce à différents modèles qui s’adaptent sur son nez. Pour les sportifs de haut niveau, aussi bien en humaine qu’en équine, il existe des nébulisateurs utilisant un compresseur dont l’air simule des altitudes pouvant aller jusqu’à 6400m afin d’hyper oxygéner leur sang !
 Aérosolthérapie et Chevaux © Dr Joëlle ROBYNS pour Vet Essentiel
merci Docteur JP Meurice pour cette photo !


 Quelles  huiles essentielles choisir ?

Pour la voie atmosphérique, on choisira des huiles essentielles antibactériennes, antivirales, expectorantes et mucolytiques. Elles ne devront évidemment pas irriter les muqueuses, c’est pourquoi celles contenant des phénols, des aldéhydes aromatiques ou des aldéhydes terpéniques seront écartées. Les huiles essentielles idéales contiennent surtout des alcools, des oxydes terpéniques et des terpènes. L’effet mucolytique sera apporté par les cétones et les lactones mais celles-ci ayant des effets néfastes à forte dose, on s’assurera d’un pourcentage adéquat.
Pour exemple, les huiles essentielles de ravintsara, d’eucalyptus radié, de sapin baumier, de pin sylvestre, de lavande, d’eucalyptus mentholé, de tea tree conviennent parfaitement.
On pourra ajouter éventuellement des HE anti-inflammatoires c’est à dire contenant une proportion suffisante de sesquiterpènes réputées aussi antiallergiques, par exemple les huiles essentielles de sapin baumier, d’Ylang Ylang, ou de tanaisie annuelle.
Il est idéal de mélanger 3 à 5 HE. S’il y en a trop, l’activité des unes risque d’être masquée ou étouffée par les autres ou bien se retrouver en quantité insuffisante pour être efficace.
La proportion de chaque huile dans le mélange se fera en fonction des effets recherchés, des innocuités ou toxicités de chacune, mais aussi du savoir faire et de l’expérience du prescripteur.
Pour ne pas se tromper, inhalvet® de Vet Essentiel® est un mélange judicieux d’huiles essentielles de ravintsara, d’eucalyptus radié et d’eucalyptus mentholé. Quelques gouttes suffisent pour un NAC, une dizaine de gouttes pour un chat, 10 à 40 gouttes pour un chien, 2 à 3 ml pour un cheval. Sa présentation en flacon compte goutte de 10 ml permet un dosage précis, il est pratique d’utilisation aussi bien en l’inhalation, qu’en aérosol et pour l’application spot-on.

DES CONTRE-INDICATIONS ET INCONVÉNIENTS ?

Le bruit du compresseur et le confinement de l’animal peuvent être source de stress, il faut donc progressivement l’habituer à cette thérapie.
Des allergies ou des irritations sont toujours possibles, il convient de bien surveiller l’animal en début de traitement et de commencer par une faible dose de produit.

EN CONCLUSION :

L’aérosol thérapie d’huiles essentielles se révèle d’un grand secours, il faut la privilégier dans les affections respiratoires :
  • Elle permet d’agir directement sur les zones atteintes
  • Elle est facile à mettre en place
  • Elle réduit l’emploi des antibiotiques de toute façon inefficaces en cas d’affection virale
  • Elle stimule l’immunité, elle est aussi tonifiante.
Mais il est nécessaire de bien les connaître  pour pouvoir les utiliser sans danger et ainsi profiter pleinement de leurs vertus.

Dr Joëlle Robyns, vétérinaire , praticienne à Nice et fondatrice du laboratoire vétérinaire Vet essentiel .